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Plan de mobilité scolaire (fs)

 

Plan de mobilité scolaire

 

La Conseil communal a lancé en 2019 un Plan de mobilité scolaire dont les études devaient initialement se terminer en 2020 mais qui se sont prolongées en raison de la pandémie.

L’étude s’est déroulée sur la base d’une démarche participative car les problèmes et les solutions viennent souvent des acteurs eux-mêmes. Le plan de mobilité scolaire apporte une vision globale des déplacements et des dangers perçus. Le chemin de l’école est l’affaire de tous et mérite un processus serein. L’objectif est que les enfants puissent se déplacer en sécurité et de manière autonome.

Cette étude a été réalisée par un mandataire externe, l’ATE bureau romand. Le Plan de mobilité s’est composé de deux étapes. Un bilan de mobilité avec un questionnaire distribué aux parents, aux élèves et aux enseignants, puis une visite de terrain et des recommandations techniques. Un journal relatant les retours des questionnaires a été élaboré et distribué à tous les élèves

Le questionnaire distribué aux différents acteurs a bénéficié d’un taux de réponse très important (72% des parents et 96% des élèves) ce qui démontre un fort intérêt pour la démarche. Les principaux éléments qui sont ressortis de l’enquête sont que de nombreux enfants sont motorisés sur le chemin de l’école, en particulier chez les plus jeunes, et que le chemin de l’école est considéré « dangereux » par les parents. Il s’agit en quelques sortes d’un « cercle vicieux » puisque les parents motorisés représentent eux-mêmes un danger aux abords de l’école.

Les questionnaires ont ensuite permis de réaliser une carte des points dangereux avec une distinction en fonction du nombre d’occurrences, soit le nombre de fois où le point a été signalé. Tous les points répertoriés, indépendamment du nombre d’occurrences, ont ensuite été observés sur place lors d’une visite de terrain.

Suite à la visite de terrain, les mandataires ont transmis un dossier de recommandations dans lequel les points dangereux ont été classé dans un ordre de priorité en fonction de plusieurs critères : la fréquentation des élèves, le nombre d’occurrence lors de l’enquête, l’importance des déficits relevés et le nombre d’accidents recensés.

La Commune doit désormais mettre en perspective la priorisation technique proposée par le mandataire avec la planification financière et les projets connexes. Certaines mesures ne sont peut-être pas prioritaires mais sont facilement réalisables à court terme et à moindre coûts. Il s’agit par exemple de toutes les mesures de marquage ou de signalisation qui peuvent facilement être supportées par un budget de fonctionnement. Les projets connexes, pour lesquels la Commune dispose déjà d’un crédit d’investissement, constituent eux aussi une excellente opportunité d’améliorer les conditions sur le chemin de l’école, souvent sans augmenter significativement les coûts du projet. C’est par exemple le cas du projet d’assainissement de la route des Fontanettes qui prévoit de créer des trottoirs traversants aux débouchés de la route de la Côte et de l’impasse de la Colline. Ces trottoirs traversants sécuriseront un point dangereux identifié dans le Plan de mobilité scolaire. D’autres mesures, en revanche, bien que prioritaires, nécessitent une étude, une mise à l’enquête et des travaux plus conséquents. Il sera donc parfois indispensable de passer par une demande de crédit au Conseil général.

Pour la suite, le Conseil communal a déjà validé un concept de limitation des vitesses pour l’ensemble de la commune. Le Service technique se charge maintenant d’établir les expertises nécessaires afin de les transmettre au Canton. Des mesures « simples » pourront être réalisées dès 2022 au moyen des budgets de fonctionnement et des demandes de crédits seront adressées au Conseil général pour des projets plus conséquents, également dès 2022.

 

 

 

 

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